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JACQUES GERALD - Orphée, quelques saisons en enfer
Dans l’enfer d’une cité oubliée, « Orphée », un prof retraité et veuf tombe malencontreusement sur trois ados malicieuses, les « Eurydice ». Elles tentent de soutirer au vieil homme le code de sa carte bancaire par la torture mais échouent. Cet événement marque le début d’une alliance improbable. Ensemble, ils cherchent à échapper aux griffes de leur enfer urbain, portés par l’esprit combatif d’Orphée.
Attention, le destin est capricieux, et un geste d’Orphée pourrait bien les précipiter à nouveau dans les abysses de leur cité-prison.
Une histoire de résilience et de rédemption, où le passé et le présent se confrontent, et où chaque regard en arrière peut être lourd de conséquences.
ZEIDAN NAJAH - L'économie nassérienne (1952-1970) - Nouvelles perspectives
Sous le règne de Nasser, considéré comme l'une des figures politiques les plus importantes de l'histoire arabe moderne, l'Égypte a connu de grands changements au niveau économique. Jusqu'à la révolution de 1952, l'Égypte était une monarchie dont l'économie était dominée par le capital privé (occidental et égyptien). Nasser, qui a remplacé la monarchie par la république, avait comme objectifs l'indépendance économique du pays et un partage juste des richesses pour le peuple. Son projet impliquant l'industrialisation du pays, il a pour cela transformé l'Égypte en grand chantier d'ou la nécessité de construire le grand barrage d'Assouan afin d'assurer l'énergie électrique nécessaire pour l'industrie.
Dans un contexte local caractérisé par une croissance démographique élevée, des ressources naturelles limitées (pluie faible et une superficie cultivable restreinte) et une conjoncture mondiale compliquée caractérisée par la guerre froide entre les deux blocs, Nasser fit face aux défis immenses tant au niveau intérieur qu'extérieur.
Najah Zeidan a obtenu son doctorat à l'université Lyon 2 ou elle a enseigné au département de langue, de littérature et civilisation étrangère arabe. Ses recherches portent sur l'histoire du monde arabe contemporain et notamment sur l'Égypte à l'époque de Nasser. Elle a été membre du laboratoire ICAR de Lyon CNRS 5191 et collabore avec des forums arabes spécialisés.
BELMAKADEM JELLOUL - Les conflits humains extérieurs, expression de désordres intérieurs
Entre les féminicides, les suicides dus au harcèlement, les crimes de guerre et bien d’autres drames, l’humanité est en train de se détruire et de sombrer dans une sorte de folie collective. Pour sortir de cet état catastrophique, nous avons intérêt à changer notre façon de vivre, en commençant par changer notre conception de la vie et considérer la nature comme un être vivant, intelligent et puissant, agissant avec les quatre éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre. Tout est lié :
– les feux destructeurs dans la nature avec les feux de l’amour humain, celui des passions
– l’air, les vents dévastateurs avec les pensées négatives et nuisibles
– l’eau, les inondations catastrophiques, avec les sentiments et désirs de haine et de violence
– la terre et ses tremblements avec les actes et comportements violents.
Tous ces phénomènes ne sont que des conséquences visibles des désordres invisibles qui se déroulent dans le monde psychique des humains, dans leur intellect et leur cœur, leurs pensées et sentiments.
Il est temps de changer : notre façon de vivre, de penser, de sentir et d’agir.