Plongez dans l'univers de nos auteurs
DUÉE BRIGITTE - Le cheval du fleuve
Hippopotame… drôle de titre et drôle de mot : un « h » que l’on n’entend pas… muet donc, puis deux « p », ensuite un seul… il ne manquerait plus qu’un « i » grec ! Mais non, un « i » tout court… ouf !
Et si, au lieu de déplorer la difficulté de notre langue, nous faisions l’effort de la comprendre ? Si nous interrogions les mots qui nous résistent, si nous leur demandions : « D’où viens-tu ? »
Beaucoup nous viennent de la langue grecque et ce livre t’invite à les rencontrer, à les relier à des anecdotes, des récits tirés de la mythologie bien sûr. Mais tu découvriras aussi que même le vocabulaire le plus moderne, le vocabulaire scientifique par exemple, continue de s’inspirer largement de l’héritage grec.
JEANMONOD ANNE-MARIE - Toi sur la photo - Mozart peut attendre
Que cache cette photo que Mathilde aime tant ? Nous sommes dans les années 50 et Mathilde n’a que cinq ans. Et pourtant, pour protéger sa mère, elle va devoir garder pour elle un terrible secret.
Constance se retrouve dans une maison médicalisée. Finie la vie seule et l’indépendance. Elle devra y passer les derniers instants de sa vie. Combien de temps lui reste-t-il ? Réussira-t-elle à s’habituer à cette nouvelle vie ? En tout cas, une chose est certaine, c’est Mozart qui l’accompagnera pour son dernier voyage.
BISSONNETTE MARIE-CLAUDE - Prends soin, un ballon blanc et quatre saisons
Marie. Quarante-cinq ans. Autrefois dentiste, belle-maman, conjointe. Maintenant veuve, retraitée et invalide. Toujours maman, fille, sœur, amie. Elle est effrayée Marie. Effrayée de ne jamais pouvoir retrouver l’amour. Quand on perd quelque chose de si important, la quête et son retour deviennent une mission. Elle passe sa vie en revue. Toute petite, dans la cave à vin de son papa à l’âge adulte, diplômée. Elle se revoit tenant la main de celui qu’elle doit laisser partir pour toujours et en lisant les textos de celui qui lui donnera l’espoir que l’amour ne meurt jamais. La vie et le deuil, l’amour et la rupture. Au bord d’un lac, les mains dans un bol de bonbons, sur un plancher de danse. En sentant la pivoine, le vent glacé de la montagne ou la douceur sucrée du macaron, elle se rappelle. Et si c’était en resongeant à notre passé que notre avenir devenait plus clair ? Parviendra-t-elle à reprendre son souffle, à retenir le temps ? Car souffle le vent et passe le temps. Et si grâce à la poésie, la boucle de notre vie se ficelait plus facilement ? Parce qu’à la fin, on aura tous vécu les mêmes choses. Alors aussi bien rêver, vivre et aimer et mettre de bons souliers, parce qu’il ne faut jamais arrêter de marcher.