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DAIROU SYLVAIN - Quelle démocratie ?
Dans ce pamphlet, l’auteur fait le lien entre les choix des peuples au sein d’une démocratie et les incohérences des lois et des choix qui semblent imposés. Quelle démocratie ? remet en question la situation de la France, une république démocratique.
SCHWARTZ MARTIAL - Êtres du passé
Ce récit retrace la vie des habitants d'un petit village de l'est de la France, dans les années cinquante. Un auvergnat, ou tout autre provincial pourrait tout aussi bien se reconnaitre dans certains textes comme « La place du village » et « Au bon coin ». Les deux guerres mondiales ont pesé lourdement sur la vie de certains personnages. D'autres histoires sont en partie autobiographiques.
Né dans un petit village lorrain ou le Platt était la langue maternelle, Martial SCHWARTZ y a grandi et vécu jusqu'à la quarantaine. Puis, pour le travail, il s'est installé dans le sud de la France. Il y est parfaitement intégré mais sans jamais oublier ses racines.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.