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PERRON GISELE - 74 jours pour...
La mort m’a renversée le 10 mars 2015. Cette nuit-là, mon fils unique de 26 ans est décédé brusquement.
Que faire du temps qui persiste après le drame ? Tout ce temps qui était jadis destiné à le rendre heureux, lui qui était si vulnérable, emprisonné dans son lourd handicap. Que pouvais-je faire maintenant que je n’avais plus à veiller sur lui ?
J’ai longtemps piétiné sur le chemin du désespoir, jusqu’au jour où j’ai décidé de prendre la route avec mon mari. Le deuil m’avait écrasée, mais le voyage a nourri ce temps vidé de son sens.
74 jours pour avaler des kilomètres en voiture ou à pied dans les États du Sud-Ouest américain. 74 jours pour apprivoiser la souffrance.
C’est à coups de paysages magnifiques, de clins d’œil de mon Olivier, et paradoxalement, d’échanges tumultueux avec ma mère qui subissait son propre drame à des kilomètres de moi, que mon fardeau s’est allégé et mon bagage de souvenirs réconfortants s’est enrichi.
Je vous invite à découvrir ma véritable odyssée vers l’espoir d’un mieux-être.
LUCAS SYLVAIN - Moya - La prophétie
Loca, Aniss et Mina décident de s'allier pour faire face à la dictature mise en place par Doliath au royaume de Mélanora. Débute alors une aventure semée d'embuches.
LEMARTINEL ANNE - Pourquoi j'ai pas école - Lettre d'une grand-mère à son petit-fils, Louis, autiste
À chaque rentrée scolaire, des milliers d'enfants en situation de handicap peuvent faire ce constat : « J'ai pas école ». Faute d'AESH (Accompagnant d'Élèves en Situation de Handicap), ils ne peuvent pas rejoindre leurs camarades de classe.
« J'ai pas école », c'est aussi ce que peuvent dire toute l'année plus de 50 000 enfants atteints d'un trouble du spectre autistique, non scolarisés ou qui ne sont admis à l'école que quelques heures par semaine. Vers l'âge de trois ans, Louis, le petit-fils de l'auteure est diagnostiqué autiste sévère. Cet ouvrage relate les six premières années de Louis : erreurs de diagnostic, grandes espérances et désillusions de ses parents, un véritable parcours du combattant, semé d'embuches et d'épisodes tragi comiques pour obtenir des réponses et de l'aide. La prise en charge de ces familles est catastrophique. On peut incriminer un manque de moyens financiers, humains mais aussi des pratiques pédagogiques totalement inadaptées qui ne tiennent pas compte des difficultés des enfants autistes et de leur potentiel. Ce récit est avant tout une déclaration d'amour à Louis mais aussi un cri de colère contre la société. Peut-on accepter qu'en France, l'école rejette ainsi ces enfants ?
Anne Lemartinel a enseigné comme professeure agrégée de philosophie dans l'éducation nationale après une courte expérience d'institutrice en maternelle et en classe d'inclusion scolaire en zone d'éducation prioritaire. Elle a ensuite, dans le dernier tiers de sa carrière professionnelle, exercé les fonctions de cheffe d'établissement.