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VALLIN PAUL - Les Fables de la Préhistoire - Tome XXV
Comment qualifier ce livre ? Un essai historique, ethnologique, sociologique… ? Vous le jugerez comme bon vous semble. Empiétant sur la littérature technicienne et souvent prétentieuse des Savants, c’est sans doute son plus grand défaut.
Au-delà des évènements cosmiques, climatiques, géologiques évoqués, il apparaît utile de rappeler qu’aucune « Vérité » historique sur ce lointain passé n’est fermement établie il n’existe aucune certitude dans l’étude de la Préhistoire qui cherche ses sources dans les cimetières de l’humanité. Ainsi, l’auteur vous propose ici une version fabuleuse relatant la lente acquisition de l’humanité par l’animal pensant. Le genre humain s’est diversifié (Tomaï, Lucy, Cro-Magnon, l’Homme de Tautavel…) avec l’évolution et la méthodique construction de la conscience, du raisonnement, de la logique pour bâtir une civilisation. L’humanité s’est construite brique par brique. À la peur éprouvée par l’animal vertical face aux forces de la nature, se sont substitués instinct, analyse, déduction, expérience et mémoire, pour en faire un bipède pensant. Le raisonnement, l’intelligence, la créativité venant s’y ajouter, ils vont générer, l’hominien.
Cette formidable aventure, quasi divine, nous a faits rois de la création dans un monde où nous prétendons maîtriser la nature.
MARIETTE MARGUERITE - La Mante
Audrey est une jeune esthéticienne. Embauchée par le plus grand parfumeur de France, Claude Dumont, alias Barbe bleue, elle va se retrouver confrontée à une femme sans scrupule, surnommée la Mante.
Humour, amour, haine, sexe, mais aussi bienveillance rythment les pages de cette histoire.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.