Plongez dans l'univers de nos auteurs
TALISMAN - Les échos de la lune
Las... la nostalgie du monde nouveau, les poèmes sont des draps qui voilent mes nuits et entretiennent mes jours. [...]
Les mots pour les maux, la joute est verbale,
et les balles fusent dans tous les carrefours de la ville.
Ça fume, ça boit pour se sentir vivre.
Les questions demeurent et les réponses attendent
que nous voulions bien ouvrir les yeux.
Là, dans le décor planté, subsistent mes rêves d'humanité [...].
[...] le regard que dit-il, si ce n'est que l'espoir et la foi se sentent souvent si troublés par l'outre-monde, rien ne dure
et pourtant depuis longtemps je t'attends.
La colère est saine et la joie l'est d'autant plus,
la tristesse sans fond et le triomphe sans sommet.
Le voile de nos illusions, et le savoir indélébile.
Une gestation de la grande roue...
[...] l'invisible visible aux yeux du coeur,
mille et une façons de retourner à notre demeure.
[...]
un mètre soixante-dix de rêves,
soixante-cinq kilos de drame,
malade imaginaire de vingt-neuf piges,
car aucun mot ne peut définir un être.
ARMANDO MORGANE - Le combat d'une plume débutante
Lecteur, tiens-toi prêt à découvrir mon histoire. L’histoire d’une adolescente disgracieuse, un peu feignante je l’avoue, mais aussi terriblement attachante. À travers ces pages, tu vas vivre les péripéties qui rythment mon quotidien. Tu vas rire, sourire, vibrer au gré de mes émotions, de mes coups de sang, de mes plans foireux. Tu vas aussi entendre parler d’Adrian, beaucoup même, car je le sais, j’ai fait une véritable fixette. Je l’aime, je le déteste, il m’énerve, il me manque. Enfin, je ne sais pas ce que je veux finalement.
Me concernant, je suis une véritable catastrophe à l’école, ma mère s’en arrache d’ailleurs les cheveux entre deux manifestations écologiques. Elle et mon père ont malheureusement eu un deuxième enfant qui me pourrit littéralement la vie : Lili, ma petite sœur.
Et pour finir cher lecteur, j’ai également oublié de te dire quelque chose de très important : j’adore écrire. J’écris ma vie, les coups bas de ma sœur, mes fous rires avec ma meilleure amie Manon… J’écris du matin au soir, du soir au matin, pendant les cours de maths et ceux d’anglais… Seulement, cette plume si précieuse à mes yeux, personne n’en connaît encore l’existence…
OKANA JEAN-LEON - L'écume de l'enfance
Auger est un petit garçon joyeux qui vit au sein d'une fratrie de trois enfants dont il est l'ainé. Il va à l'école, est curieux, vif d'esprit et studieux. Son père enseigne en milieu rural. Il le suit partout, ce qui lui permet de parcourir les petits villages du Congo. En vacances chez ses grands-parents à Mbaya, Auger va découvrir la paysannerie. Tout semble aller pour le mieux pour ce jeune garçon jusqu'à ce qu'une terrible tragédie vienne le toucher...
Alors que son père enseigne à Engouélé, un matin, Auger se réveille sans force. Ses jambes sont lourdes, il ne les ressent plus et lutte pour se lever. Il ne peut pas s'asseoir pour sortir du lit ou se mettre debout sur ses jambes pour aller à l'école. Il se trouve paralysé, sa situation s'aggrave et ses parents décident de le transporter au dispensaire de Mbaya ou l'on découvre qu'il est atteint de poliomyélite. Non vacciné, il était une cible parfaite. Il frôle la mort et perd l'usage de ses jambes. Ses parents feront tout pour le sauver. Ils trouveront un masseur traditionnel qui essaiera de le faire marcher. Réussira-t-il ? Auger retrouvera-t-il l'usage de ses jambes ? Un récit touchant alternant autobiographie et fiction.
Jean-Léon OKANA est né le 18 juin 1965 à Gamboma au Congo Brazzaville. Ce fils d'instituteur passe une partie de son enfance à Gamboma ou il fait ses études primaire et secondaire. Il continue sa scolarité au collège Gampo Olilou à Brazzaville, puis rentre au lycée de la Révolution ou il décroche le baccalauréat A4. Il entreprend des études d'histoire à l'université Marien Ngouabi à Brazzaville, obtient une licence et est admis à l'ENS. Il termine ses études supérieures à Paris IV Sorbonne et Paris X Nanterre.