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BATTOU LYNDA et ABDELLI DJINAD - Poésie au creux de mes nuits
Une poésie au cœur du quotidien, de la société.
Une poésie qui dénonce les injustices, le mépris et la violence tout en célébrant le partage, la vie, l’amitié, le pardon et les Amours, tantôt espérées et sincères, tantôt inavouées et trahies.
JOIGNY RICHARD - Les maskililis
« Maman, maman, après ton départ, nous avons revu les « petits enfants » de l'autre jour... On est sortis pour leur parler mais plus ils avançaient vers nous, plus ils reculaient... C'était étrange... ».
Évadez-vous à travers cette histoire décalée, qui se perpétue de génération en génération, racontée chez des indigènes d'un « pays fantôme » qui avance à reculons.
Issu d'une vieille famille guyanaise qui prend ses racines à Iracoubo, Richard JOIGNY est né à Cayenne en Guyane française. Il y a fait toute sa scolarité, du primaire au secondaire puis a poursuivi ses études supérieures en France. Il a exercé au ministère de l'Intérieur avant de travailler à la mairie d'une petite commune rurale en tant que secrétaire général.
Ancien de l'Union des Jeunes pour le Progrès, et ex-membre du Rassemblement pour la Guyane dans la République, il fait partie des Guyanais qui restent marqués par le Gaullisme.
MONTET ADRYEN - Dix-sept ans et onze mois
Davidy, jeune poète et penseur amateur, se confie une dernière fois sur son vécu, sa situation actuelle et sa philosophie de vie.
Malgré les abandons et les idées suicidaires, il réussit à se relever grâce à Antoinette, une vieille dame qui l’accueille chez elle et le traite comme son propre fils.
Progressivement, son être ne vit plus parmi les autres, et Davidy meurt socialement, contre son gré.
La jalousie et le sentiment d’injustice blessent son ego démesuré, ce qui le conduit dans un océan de haine, où ses démons deviennent ses amis les plus fidèles. La déchéance est envoûtante, mais aussi fatale, puisque Davidy en suffoque et s'y noie petit à petit.
Son enfer intérieur l’assassine et le dévore. Dans la nuit du 26 décembre, l’adolescent s’enfonce et sombre dans les profondeurs de ses plaies béantes…