L’écriture donne, à celui qui tient la plume, le sentiment d’être immortel. Avec la littérature des mythes et légendes, c’est l’immortalité de l’Esprit humain qui, tel un flambeau olympique, est transmise de génération en génération par la magie de la mémoire du passé. L’écriture triomphe ainsi du temps et de l’espace, même si l’art du fabuliste consiste à faire du vécu avec du vraisemblable tout en s’aidant de l’histoire et de la géographie.
« Chaque grain de matière est une colonne d’âmes » écrivait Leibniz. Ce philosophe mathématicien pensait que l’esprit humain se composait d’atomes de spiritualité. Chaque récit mythique est une combinaison de nomades construisant la pensée qui, à un moment donné de l’évolution, a fait le lien entre le corps et l’âme de l’Être pensant. Fantôme du passé, le mythe est un fragment des vérités premières effacées par le temps, la science et le progrès.
Toutefois, ce n’est pas parce que le passé raconté par les mythes est vieux alors que l’avenir de l’Homme informatisé et robotisé paraît jeune, qu’il faut penser le futur sans référence en s’éloignant toujours plus du passé : notre « mythe du Progrès » est-il encore une civilisation ?
Ne souhaitant pas laisser la mémoire des origines de la pensée humaine disparaître dans l’agitation frénétique de la modernité, Paul Vallin sauve du naufrage les récits sacrés qui s’efforçaient d’expliquer le monde en s’interrogeant sur le sens de la Vie. Son recueil de mémoires nous offre un voyage dans la galaxie des songes et de la philosophie ayant forgé notre humanité et ses arts.

Le capitalisme, le matérialisme et le consumérisme sont les fléaux de notre société. Ils nous poussent à l’individualisme et ne nous rendent pas vraiment heureux.
Dans cet essai, je propose, pour que nous nous sentions plus épanouis, une vie rythmée par la poésie, la rêverie, l’érotisme, l’amour, la passivité et le farniente.

Il y a 50 ans, en 1974, le Président des États-Unis Richard Nixon était contraint à la démission dans le cadre du scandale lié au Watergate. En 1994 pourtant, lors de ses obsèques, Bill Clinton prononce son éloge funèbre et ce, en présence de tous les anciens Présidents américains encore en vie.
Sur les vingt ans séparant 1974 de 1994, Nixon aura donc réussi ce tour de force, d’abord de partir sous les injures et les quolibets, en étant littéralement banni de la société américaine, puis de remonter la pente en parvenant à une quasi-réhabilitation.
Durant cette période, il n’aura naturellement pas ménagé sa peine, en écrivant de nombreux livres, et en intervenant publiquement pour faire valoir ses positions, notamment dans le domaine des relations internationales. Ce qui l’autorisa ainsi, au moins en partie, à regagner l’estime du public américain.
Dans cet ouvrage où l’on croise les Grands de ce monde, qu’il s’agisse de De Gaulle, Mao, Khrouchtchev, Reagan, Gorbatchev, Trump, et tout particulièrement JFK, apparaît le portrait d’un Nixon complexe, torturé, ambivalent, qui reste un mystère.
Un Nixon qui incarne le Watergate, mais qui aura su également être visionnaire, en prévoyant les grands déséquilibres du monde d’aujourd’hui.