Plongez dans l'univers de nos auteurs
LECOURT GUY - La fille du Net
L'heure de la retraite a sonné pour l'inspecteur Leroy.
Après une vie entière consacrée à la police, aux dépens de sa vie privée, ce policier zélé réputé pour sa sagacité et son mauvais caractère va devoir affronter cette situation qu'il appréhende depuis longtemps et qu'il a repoussée au maximum.
Une nouvelle vie commence alors pour Georges qui retombera dans ses vieux démons et deviendra accro aux réseaux sociaux...
PASBECQ JEROME - Félineries du plumage
Le poète est à la vérité ce que l'oiseau est au félin. Il est à la beauté ce que l'oiseau est à son nid et ce que le félin est à sa proie.
Pour écrire, il faut pouvoir emplumer une touffe de griffes et entendre le miaulement de ses mots pour mieux en écouter le rugissement.
La poésie est une réunion de vers-volatiles et de proses à crinière, elle est aussi l'opposition du ciel et de la terre, du bec et des crocs, des plumes et des poils. Elle est le berceau des félineries douces et crochues et d'un plumage limpide et volage.
Félineries du plumage...
Auteur de Proses sombres et saines et subjugué dès l'enfance par les sentiments humains et l'extraordinaire, Jérôme Pasbecq est un adolescent de 17 ans de la campagne française. Tirant son inspiration des pages de Lamartine et de Ronsard et amoureux de toujours des vers rimbaldiens et verlainiens, il aime dresser ce qu'il voit et ce qu'il ressent, visant à partager toute cause et tout combat. Il est sur le chemin sinueux d'une poésie de contraste engagée et le chef d'orchestre d'une valse poétique éternelle.
Bakayah KOUBI - Alpha Condé - La confidence d'une imposture
La Guinée est un magasin aux rideaux baissés. Furtivement, on distingue des silhouettes coloniales qui vident les étagères et efflorent la dignité des pieds. Juste une boutique comme motif d’apaisements, car dehors, cerveaux dégarnis, on regarde de travers. L’ethnocentrisme de par son mécanisme de fonctionnement, est le vrai métier. On est persuadé de ses valeurs parce que chaque élection correspond à la saison des morts inutiles.
Un pays à 400 partis politiques opte pour le réveil de la nullité, la théorie de l’échec, dont l’analyse porte sur la chaleur volcanique de notre instinct animal. Or, nous sommes tous à la recherche des mêmes réponses. On nous amadoue avec les mœurs de l’esclavage et de la colonisation pour poursuivre notre propre univers carcéral : Diplômes français, uniformes militaires français, robes juridiques françaises, armes de guerre françaises, langue et prénoms français : tout est étranger pour contenir le volcan populaire national.
À l’état de vie, l’abominable comédie pour la liste des colonies qui n’échappera guère à la sentence des mots : dictature, troubles électoraux, mascarades, violences policières dans la débrouillardise de la lâcheté intellectuelle, tableau ou ironie.