Plongez dans l'univers de nos auteurs
GAZAN CHRISTIAN - Que s'étendent mes ailes
« Nous sommes un peuple, une colonie, la trame d’une histoire incroyable, fascinante et terrifiante. Nous sommes la vie, nous sommes sa victoire, nous les survivants de la bêtise et du mépris d’une autre forme de vie. Nous avons traversé les âges, les océans, nous nous sommes multipliés au sein d’un rite simple. Le soleil, les vents et les mers témoignent de notre présence et de notre rôle. Nous n’avons pas le don de la parole, nous avons l’équilibre et l’éloquence d’une vie qui se conjugue au présent. Nous ne laissons rien et nous ne détruisons rien non plus. »
À travers le parcours des oiseaux auxquels nous pouvons nous identifier, ce récit retrace les étapes d’une vie avec ses combats, ses doutes et ses victoires.
BOUILLON ANNE-NATACHA - La femme balafrée
« Elle est belle votre cicatrice. »
Non, non et NON. Une cicatrice n’est pas belle. Une fleur est belle. Des jambes sont belles. Une perle, une pierre sont belles. Une pensée peut être belle, une attention aussi, un paysage, un coucher de soleil, une simple journée, mais pas une cicatrice. Une cicatrice peut sembler fine, nette, plate, mais pas belle. Ce n’est pas quelque chose qu’on met dans un vase puis qu’on hume, qu’on admire et qu’on regarde s’épanouir. Une cicatrice ça défigure. Sauf que celle-là n’est pas sur le visage. Alors on dit quoi ? Elle dénature ? Elle balafre ? Elle dé-je-ne-sais-quoi ? Ne dites jamais à une femme balafrée que sa crevasse qui rature la peau est belle.
La première empreinte est la preuve de la naissance : le nombril.
Puis au fil des années, des accidents, des maux, les balafres se multiplient sur tout le corps. Ces marques qui souffrent, qui s’incrustent, qui nous éprouvent, qui interrogent. Toutes ces cicatrices pourraient nous transformer en pantin. Mais non, encore NON. Il reste la tête, Alouette, pour écrire, décrire ses souffrances et ses souvenirs.
WATIN FRANCOISE - La clinique des elfes
Vous allez plonger dans un univers ou la détresse morale flirte avec la folie. Meurtres, viols, visions, désespoirs, amours, passions, tromperies sont les ingrédients de cette fiction. Une certaine noirceur y règne. On y retrouve une famille bourgeoise issue du monde médical qui possède une clinique. De père en fils, la gynécologie obstétrique est comme une tradition chez eux. Mais cette famille cache de lourds secrets. En parallèle, un couple de détective, Greg et Tina, enquête sur le décès d'une jeune femme, survenu deux ans plus tôt. L'amie d'enfance de Tina, Chris, va les rejoindre après un séjour en psychiatrie. Chris a des visions. Et c'est grâce à ses visions qu'elle va pouvoir les aider dans leur enquête.
Françoise WATIN débute ses études tardivement, à l'âge de 32 ans. D'abord aide-soignante puis infirmière, l'auteure a toujours su se débrouiller et s'adapter. Mère de trois enfants et grand-mère de six petits-enfants, elle a grandi dans une famille d'ouvriers ou le livre n'avait pas vraiment sa place dans le quotidien. Elle a cependant toujours eu ce besoin constant de lire des livres qui n'étaient pas toujours adaptés à son âge.