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FRANCHI ALAIN - Le roi est mort, vive la reine - De la peur au XXIe siècle
Les crises se succèdent. Elles détruisent les organisations qui faisaient la fierté des pays libéraux lors des trente glorieuses : l’Éducation nationale, la santé et la libre circulation des hommes et des marchandises. Elles étaient perçues comme les mamelles garantes de l’abondance de biens de consommation pour un nombre toujours croissant d’individus. La progression des consciences dans l’échelle des savoirs et l’accès à la consommation de masse promettaient le bonheur et la paix : chacun devait pouvoir progresser, chacun devait pouvoir améliorer son niveau de vie sans avoir besoin de préempter les richesses de ses voisins. Cette machinerie mise en place par les démocraties libérales paraît déréglée. Pire, elle échappe de plus en plus à ses mandants, uniformisant irrésistiblement les vies des citoyens et rendant de plus en plus invivable l’environnement.
La décroissance serait inéluctable. L’Homme peut-il reprendre en main son destin afin d’échapper à cette fatalité ?
BACON VINCENT - Une vie sans importance
C'est le récit d'une année. Une année en clair-obscur. Les longs moments d'introspection, les souvenirs qui remontent à la surface, la poésie. Pour faire face aux affres de la vie. Pour lutter coute que coute contre le désespoir. C'est le récit d'une résilience, en trente poèmes.
Vincent Bacon est né en 1982 à Verdun. Il suit tout d'abord des études en psychologie avant de se consacrer plus tard à l'enseignement. Passionné de poésie depuis son plus jeune âge, il affectionne tout particulièrement Paul-Jean Toulet et Sully Prudhomme. Une vie sans importance est son premier roman.
ROMERO-MARTINEZ JOSE - ¡ Hijos del pueblo !
Barcelone, 1936. La ville est totalement tenue par les organisations anarchosyndicalistes. Là, cohabitent les structures républicaines et celles de la Generalitat, manœuvrant pour une plus grande autonomie.
Les militants de la Confédération Nationale du Travail, CNT, et de la Fédération Anarchiste Ibérique, FAI, commencent à s’armer dans les casernes, les arsenaux et les chantiers navals. Leur détermination fait basculer de leur côté, la Guardia Civil et la Garde d’assaut, obligeant les militaires à capituler. Quand le gouvernement décide de donner des armes à la population, celle-ci est de fait déjà armée.
Dès les premiers jours, une colonne de miliciens anarchistes, provenant des formations confédérales de la CNT et de la FAI, s’organise pour combattre, sous la bannière républicaine, les militaires nationalistes. Le 24 juillet 1936, un convoi composé de plusieurs véhicules hétéroclites chargés de miliciens, se concentre sur la place de Cataluña. Elle est composée de plus de 2 500 personnes, et se dirige d’abord vers l’Aragon dans l’intention de reprendre Saragosse aux nationalistes.
C’est dans le cadre de ce théâtre fratricide que se démène José, un syndicaliste adhérant à la CNT et militant à la FAI.