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QUILLET JEAN-MARC - Dérive
Une disparition. Une enquête.
Quelques rencontres, un pêcheur, un proviseur (adjoint !), des enseignants, un jeune sportif, une femme d'entretien, un responsable de club d'aviron, des collègues... et un couple de mariniers.
Le monde de la batellerie.
Dans ce roman, le commissaire Berthelot est presque seul.
Presque... Eugène Poulbot, le collègue de la « Scientifique », passe au téléphone. Mariette, l'admirable secrétaire toujours aussi précieuse, est fidèle à son poste.
L'histoire avance vite. Plus vite que l'eau du fleuve.
Et... Ah, oui ! Il y a un souhait à la fin du livre : il serait bienvenu de baptiser des bâtiments publics avec des noms de femmes. Ici, pour rester dans la tonalité du récit, on avance des noms de grandes navigatrices.
Jean-Marc Quillet navigue entre arts de la scène (théâtre, danse, musique) et écriture.
Véritable artiste, il exerce également la profession de pédagogue autour de ces expressions artistiques. Il aime aussi le vin et la cuisine, comme écritures et lectures du monde. Surtout parce qu'il est très gourmand.
Cliché : Loic SERON
Illustrations : Jean-Marc Quillet
VANTROYS MARC - Le Tunnel – Ou comment la Grande Guerre aurait pu se terminer un an et demi plus tôt
1914. La guerre éclate. Paul, brillant ingénieur des houillères du Nord, est mobilisé comme tous les jeunes de son âge. Les offensives successives des uns et des autres ne leur permettent à chaque fois que d’avancer de quelques centaines de mètres, sur un terrain tellement meurtri qu’il est devenu incultivable.
Paul, dont l’intelligence ne passe pas inaperçue, propose alors de creuser un tunnel. Un tunnel suffisamment large pour y faire passer, en une nuit, plus de 200 000 hommes, afin d’attaquer les Allemands à revers.
L’opération doit impérativement rester secrète.
BRUSLÉ JACQUES - L'université du « Bon vieux temps » - Souvenirs d’un étudiant à la Sorbonne (1950-1960)
Depuis quelque temps, l’Université française est fortement décriée dans les médias et souffre d’un certain discrédit dans l’opinion publique à la suite notamment des prises de positions politiques de plusieurs enseignants notoirement connus mais aussi des multiples manifestations violentes des étudiants.
En tant qu’ancien étudiant de la Sorbonne devenu enseignant-chercheur, j’ai voulu rappeler ce qu’était l’Université, il y a quelques décennies, lorsque la Sorbonne était unanimement respectée et admirée en qualité de « Temple du savoir » et « Haut lieu de la Connaissance » dans les domaines scientifiques et littéraires.