Plongez dans l'univers de nos auteurs
PAUL XAVIER - La bête du Gévaudan - Histoire et Énigme
Il y a deux cent cinquante ans, une bête féroce et inconnue a sévi entre juin 1764 et juin 1767 en Gévaudan et dans les confins sud de l'Auvergne, a tué environ quatre-vingts personnes, femmes et enfants, en a blessé au moins autant, et a terrorisé la population locale. Cette histoire a eu à l'époque un très fort retentissement, la presse l'ayant diffusée et popularisée, le clergé et les pouvoirs publics s'impliquant fortement. À partir du XXe siècle, l'énigme s'est concentrée sur la nature de la bête et de nombreuses thèses souvent contradictoires ont surgi.
En replaçant l'histoire de la bête dans l'histoire de France, en reprenant les informations sur les faits relatés à l'époque et jugées fiables, en élargissant les sources documentaires sur les techniques de chasse de la fin du XVIIIe, et en comparant cette affaire à d'autres cas de bêtes prédatrices jusqu'à nos jours, l'objectif de ce livre a été de dégager une thèse pouvant répondre à l'énigme.
Illustré par de nombreux graphiques et cartes, ce livre commence par tracer l'histoire de la bête sous ses diverses facettes : le contexte historique, les attaques, les chasses, le ressenti de la population, les blessures. Puis, l'auteur procède à l'analyse méthodique de l'énigme pour proposer, en cohérence avec les faits, une réponse aux questions suivantes « Qui était la bête ? » et « D'ou venait-elle ? ».
Xavier PAUL est né dans le Pas-de-Calais, bien loin du Gévaudan. Depuis plus de vingt ans, il passe l'essentiel de son temps libre en Haute-Loire près de Saugues dans la maison de son épouse Marie-Christine. Il a ainsi pu découvrir et aimer cette région. Curieux, méthodique, passionné d'histoire, il s'est intéressé à l'affaire de la bête, intrigué et surpris par la diversité des thèses. Arrivé à l'âge de la retraite, et comme il n'y a pas plusieurs vérités, l'auteur a voulu sans préjugé approfondir, comprendre et délivrer son analyse.
CAZAL MIREILLE - Nos corps, nos neurones, nos moi, nos vies
Qui sommes-nous ? Notre Moi, nos pensées résident dans nos neurones du cortex préfrontal (NCPF) en lien avec nos neurones de l'hippocampe, responsables de notre mémoire. Connaitre nos neurones parait donc indispensable pour mieux nous connaitre, et mieux les utiliser pour diriger nos vies : « Un homme averti en vaut deux ».
Les données des neurosciences sont donc essentielles dans ce but. Elles permettent de confirmer de nombreuses expressions populaires car c'est avec nos neurones que nous pouvons étudier nos neurones. Ainsi, les neurosciences sont les seules sciences ou la fin et les moyens sont confondus donc par l'introspection, il nous est possible de vérifier les résultats neuroscientifiques.
Ce livret n'est ni un cours, ni un roman. Il demande une attention régulière, un effort, un petit effort qui sera de plus en plus facile... et aussi une source de bonheur, comme dans tout effort !
Il est en quelque sorte un modèle pour apprendre à utiliser nos neurones. Mais il est évident que chacun de nous est particulier et différent. Il n'est pas question d'appliquer tout ce que je propose qui est en fait adapté à ma propre individualité. Chacun doit trouver son propre chemin.
Chers lecteurs, je vous invite à lire ce livret pour prendre conscience de l'importance de nos neurones et surtout de nos NCPF dans nos vies. J'espère qu'il vous aidera à mieux les connaitre, à mieux vous en servir et à développer ainsi vos aptitudes au bonheur.
Mireille Cazal s'est intéressée principalement à deux sujets au cours de sa carrière de chercheur en neurobiologie au CNRS : Les corpora cardiaca des Arthropodes, analogues de l'hypophyse des Vertébrés La mort neuronale chez l'Homme en post-mortem et la Souris en culture primaire, ce qui lui a permis de publier, entre autres, dans Nature. Aujourd'hui retraitée, elle partage son point de vue sur nos Moi et nos vies.
CHALA MESSAOUD - J'avais six ans le 1er Novembre 1954
Témoin de terribles événements, l'auteur, un jeune Kabyle âgé de six ans le 1er novembre 1954, révèle les atrocités d'une guerre oubliée. Ainsi ce livre dénonce-t-il l'instauration du Code de l'indigénat dès l'occupation de l'Algérie par la France en 1830. Ce Code était même une forme déguisée de l'esclavage, vu que les indigènes n'avaient pas les mêmes droits que les colons !
Ce roman jette aussi l'opprobre sur la politique du gouvernement (socialiste) en place au début du conflit - Pouvoirs spéciaux accordés à l'armée française en février 1956, institutionnalisation de la torture à la suite de la bataille d'Alger en 1957... - et condamne l'atrocité des fellagas vis-à-vis des indigènes instruits et favorables aux Français...
Enfin, ce récit vilipende la dictature mise en place par le FLN dès le début de l'indépendance, et le racisme brulant de ce parti unique, à l'encontre de la communauté berbère, qui était la seule à s'opposer à leur politique...
Un ouvrage bouleversant, lié aux heures les plus sombres de l'Histoire.
Fils d'un instituteur de l'école publique de l'Algérie française, l'auteur commence son cursus scolaire en Grande Kabylie, et l'achèvera à l'université de Censier, à Paris.
Professeur certifié - hors classe - de lettres modernes, il raconte ici les moments forts de la guerre d'Algérie, qu'il a vécus, enfant...