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DIOGO DE ASCENCAO AMELIE - Partir pour une vie meilleure
Comme beaucoup de Lusitaniens, mon père Fernando voulait fuir la pauvreté de la campagne dans laquelle nous vivions et ne supportait plus le régime autoritaire d'Antonio de Oliveira Salazar.
Laissant derrière lui sa famille et sa ferme, il se décida à partir clandestinement pour la France, avec deux amis, début février 1965. Ils avaient deux frontières à franchir mais surtout, devaient traverser une bonne partie du territoire espagnol qui se trouvait encore sous la coupe de Franco.
Malgré les risques, Fernando fit tout pour réussir sa quête et ainsi nous offrir une vie meilleure.
Ce récit retrace notre vie, dans le contexte historique de l'époque, au Portugal, puis en France. Il relate l'exploit, le courage d'un père, mais aussi d'une mère qui, laissée seule, devrait travailler à la ferme, s'occuper de ses cinq filles, attendre et espérer qu'un beau jour, la famille serait à nouveau réunie.
Amélie DIOGO DE ASCENÇAO voit le jour dans un petit village du centre du Portugal. Dans ce premier écrit, elle retrace son histoire familiale, et plus particulièrement l'exploit de Fernando, son papa.
RAULLET ALAIN - Maman et Claire et moi !
«Ce jour-là... était le vingt-huit mai deux mille neuf, ou je vis un frère qui-n'en-a-plus-que-le-titre bien officieux maintenant mais qui ne mérite plus l'honneur - d'être-appelé - ainsi récupérer le chèque sur la table du Notaire, le lire, le plier, l'enfoncer dans sa poche, se lever, s'en aller le premier Maitre SIMON a tout juste eu le temps de le saluer et lui dire les politesses d'usage, mais lui n'a pas vraiment répondu, a continué son chemin sans détourner la tête pour les clercs de Notaire, poussé la porte de l'étude et filé sans regarder derrière lui pour voir si ses soeurs et moi suivions ou non tout cela sans un mot, donc avec un total mépris pour tout le monde et surtout pour sa propre mère en réduisant sa mort à une remise de chèque, point final ! »
À l'aube de ses 68 ans, Alain Raullet nous présente son deuxième ouvrage, Maman et Claire et moi ! Après avoir travaillé aux quatre coins du monde en génie civil nucléaire puis génie pétrolier, il est revenu exercer en Bretagne en participant notamment à la construction de voiries avant d'être nommé responsable dans la fonction Technique Territoriale, restant ainsi toujours au service de la collectivité.
QUILLET JEAN-MARC - Dérive
Une disparition. Une enquête.
Quelques rencontres, un pêcheur, un proviseur (adjoint !), des enseignants, un jeune sportif, une femme d'entretien, un responsable de club d'aviron, des collègues... et un couple de mariniers.
Le monde de la batellerie.
Dans ce roman, le commissaire Berthelot est presque seul.
Presque... Eugène Poulbot, le collègue de la « Scientifique », passe au téléphone. Mariette, l'admirable secrétaire toujours aussi précieuse, est fidèle à son poste.
L'histoire avance vite. Plus vite que l'eau du fleuve.
Et... Ah, oui ! Il y a un souhait à la fin du livre : il serait bienvenu de baptiser des bâtiments publics avec des noms de femmes. Ici, pour rester dans la tonalité du récit, on avance des noms de grandes navigatrices.
Jean-Marc Quillet navigue entre arts de la scène (théâtre, danse, musique) et écriture.
Véritable artiste, il exerce également la profession de pédagogue autour de ces expressions artistiques. Il aime aussi le vin et la cuisine, comme écritures et lectures du monde. Surtout parce qu'il est très gourmand.
Cliché : Loic SERON
Illustrations : Jean-Marc Quillet