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ALBERTINI MARTA - Appartenance - La femme, la fille et la petite fille de Léon Tolstoï se racontent…
«Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde ».
C'est sur la base de ces quelques lignes de l‘épouse de Tolstoi qui décrivent Tatiana, leur fille ainée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaia Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre...
Arrière-petite-fille de Léon Tolstoi et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.
PERRON GISELE - 74 jours pour...
La mort m’a renversée le 10 mars 2015. Cette nuit-là, mon fils unique de 26 ans est décédé brusquement.
Que faire du temps qui persiste après le drame ? Tout ce temps qui était jadis destiné à le rendre heureux, lui qui était si vulnérable, emprisonné dans son lourd handicap. Que pouvais-je faire maintenant que je n’avais plus à veiller sur lui ?
J’ai longtemps piétiné sur le chemin du désespoir, jusqu’au jour où j’ai décidé de prendre la route avec mon mari. Le deuil m’avait écrasée, mais le voyage a nourri ce temps vidé de son sens.
74 jours pour avaler des kilomètres en voiture ou à pied dans les États du Sud-Ouest américain. 74 jours pour apprivoiser la souffrance.
C’est à coups de paysages magnifiques, de clins d’œil de mon Olivier, et paradoxalement, d’échanges tumultueux avec ma mère qui subissait son propre drame à des kilomètres de moi, que mon fardeau s’est allégé et mon bagage de souvenirs réconfortants s’est enrichi.
Je vous invite à découvrir ma véritable odyssée vers l’espoir d’un mieux-être.
HANOTEAU-LAFOREST MARIE - Un mariage par procuration
1291 à Saint Jean d’Acre, le jeune écuyer Guillaume échappe par miracle au massacre après la prise de la ville. Avec quelques compagnons, parmi lesquels Samira et Sara, deux femmes belles, savantes et indépendantes, il devra faire un long périple pour revenir en France. Les fugitifs iront d’aventure en aventure, passant par Chypre, Rhodes, la Crète, Malte, la Sicile et l’Italie, affrontant bien des dangers. Enfin arrivé à destination après un voyage mouvementé, le jeune homme n’est pas au bout de ses peines. Il rencontre Aelis avec laquelle il a été marié par procuration selon la volonté de leurs familles. Arriveront-ils à s’aimer ? Aelis ne lui préférera-t-elle pas son doux ami Nicolas, le Bel Archer ? Celui-ci réussira-t-il à mener à bien la mission secrète qu’il doit effectuer à Pampelune, sur ordre de la reine Jeanne de Navarre, épouse du roi de France Philippe le Bel ?