Et si le Mal absolu était libéré et pouvait se répandre à travers l’Univers ? Lui, le Mal impitoyable et son cortège d’atrocités, de cruautés et de terreurs qui le définit depuis toujours. Celui que l’on ne souhaite même pas imaginer, celui que l’on ne pense exister que dans les grandes légendes, vous savez, celui à qui on a donné tant de noms.
Et si des révélations sur l’Univers vous frappaient en pleine poitrine comme la plus puissante des estocades et créaient ainsi dans tout votre être le plus grand des fracas et la plus folle des destructions ?
C’est notamment à cela que vont être confrontés Aïdan, Méline, Kadian et Roxy dans ce premier volet de cette épopée qui entremêle fantasy, horreur, imaginaire et grande aventure. Une odyssée qui commence ici-bas, et qui va les emmener au-delà, bien au-delà de ce qu’ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous mettre le doigt dans l’engrenage de DEM et vous laisser transporter ?

Elle aspire goulument sur la Balto qu'elle vient d'allumer après s'être enduite copieusement d'huile solaire.
Les jambes écartées, le haut du soutien-gorge rabattu, elle se délecte de la vue des apprentis-bouchers qui logent dans la mansarde de l'immeuble en face.
Elle les voit qui se chamaillent pour passer le haut du corps dans l'oeil-de-boeuf, chacun leur tour.
Elle voit qu'ils sont excités et imagine ce qu'ils font avec leurs mains.
Elle, c'est son ennemie.
Elle, c'est aussi sa mère.
Il vient d'avoir 10 ans.
Gérard STELL parle anglais et allemand, ce qui lui a permis de travailler dans de nombreux pays dans lesquels il a observé tout ce qui a pu lui servir de ligne directrice pour rédiger ses romans.

La jeune génération sait qu'en ce début du troisième millénaire, la situation de l'humanité est plus que critique et sa survie menacée (désastre écologique, risque de guerre, accroissement des inégalités). Mais elle semble désorientée quant à la voie qui permettrait à Homo Sapiens de s'en sortir. Oui, la préoccupation écologique est cruciale, oui les discriminations sont inacceptables, mais la résolution « par le haut » n'adviendra jamais si les questions de l'exploitation économique, de la domination institutionnelle et de l'assujettissement idéologique ne sont pas reprises à bras-le-corps et articulées dans une conception d'ensemble.
C'est ce qu'acte le présent discours dit polistique (alliant science et politique), esquissant le prochain modèle de société souhaitable : le communalisme mondial en réseau.
« Alors, il ne s'agira plus de travailler pour perdre sa vie à la gagner. Il s'agira de s'impliquer dans les activités de production pour s'émanciper subjectivement. Et il se trouve que cela n'est pas incompatible avec une création importante de plus-value, à condition d'en changer la forme dans les échanges, et de modifier le profil institutionnel des organisations ».