À l’aube du XXIVe siècle, l’humanité vit en paix.
Mais pour Éléonore, la période est plutôt difficile  Eugénio, son grand amour, a disparu depuis deux ans. Pour lutter contre la menace croissante de l’intelligence non humaine, l’institution mondiale lui a confié une mission. Grâce à la toute nouvelle technologie temporelle qui lui permet de voyager dans le temps, il parcourt toute notre histoire d’homo sapiens afin d’en diffuser largement le récit, de rappeler sa fragilité, la préciosité de l’équilibre acquis.
Lors de son dernier voyage, une panne de sa capsule l’a immobilisé, mais personne ne sait où, ni à quelle époque. Après une longue année sans résultat, Éléonore n’en peut plus, elle relance Rapp, son détective, qui réussit à se procurer tous les documents de ses voyages.
Vous allez voyager, chasser et cueillir avec nos ancêtres dans les forêts du Congo, les voir se sédentariser en Mésopotamie, se développer à Rome, Londres, Paris ou Marseille à différentes époques et rencontrer quelques-unes des belles personnes qui ont jalonné notre route.
Vous découvrirez une humanité assagie, apaisée, qui a su optimiser ses capacités intellectuelles et maîtriser les artificielles toujours menaçantes. Mieux éduquée, solidement organisée, équilibrée et juste, elle vit sereinement. Un scénario résolument optimiste, une voie qui nous permet de rêver à un bel avenir. Même si vivre reste difficile, si les démons rôdent toujours, l’humanité peut se donner les moyens de goûter plus sereinement au miracle d’exister.

Dans ce livre, fourmillent les anecdotes d'un journaliste ayant eu le privilège d'exercer son métier sans aucune contrainte ni censure. Il a abondamment profité de cette liberté pour s'exprimer librement au point qu'il a laissé sur l'Ile de la Réunion le souvenir d'un homme craint mais respecté tant il s'est attaché aux faits en s'interdisant les attaques personnelles. Sa rigueur lui permit de nouer des relations de confiance totale, même avec ceux dont il combattait la politique, rubrique dont il eut la charge pendant un temps au Journal de l'Ile de La Réunion. Cette confiance lui ouvrit un réseau d'informateurs solides tant localement que dans l'Océan Indien débouchant sur quelques scoops. À cette époque - les années 1980 - l'auteur subissait une forte pression et trouva refuge en franc-maçonnerie, après avoir été initié dans l'ancienne Ile Bourbon. Une expérience extraordinaire de 37 ans qui se fracassa sur une autre ile : la Corse.
Aujourd'hui à la retraite, l'auteur fut journaliste de presse écrite tout en participant à de nombreuses émissions de radio et de télévision, en particulier sur l'Ile de La Réunion. Il entama par la suite une seconde carrière dans la communication institutionnelle et dirigea le cabinet du directeur général de l'ANT, société d'État en charge des originaires d'Outre-mer vivant en Métropole. Il entretenait également d'autres collaborations au sein de cabinets de collectivités locales et territoriales.

«Aucune de nos enfants n'apporta autant de sens à notre existence, ne nous offrit autant d'aide, d'amour, de diversité. Intelligente, vive, douée, joyeuse et aimante, elle sut toujours créer une atmosphère de bonheur autour d'elle. Elle fut aimée par sa famille, ses amis, les étrangers, tout le monde ».
C'est sur la base de ces quelques lignes de l‘épouse de Tolstoi qui décrivent Tatiana, leur fille ainée, qu'est bâti ce récit qui retrace, à l'aide de lettres et de citations, l'atmosphère de la grande demeure de Iasnaia Poliana. Les rapports y sont souvent animés et parfois tendus, la vie continue malgré maints problèmes, présages d'une époque de privations, de séparations et de fuites vers des horizons plus sereins. Le patriarche meurt en abandonnant ses droits d'auteur au peuple russe. Ses descendants, sans le sou, se dispersent, Tatiana et sa fille campent quelques années dans la chambre d'un cocher à Moscou avant de parvenir à quitter leur pays. L'épopée continue avec la narration des conférences de Tatiana sur son père à travers l'Europe, des échanges inespérés avec des intellectuels français, des débuts de sa fille Tania sur les planches et, pour finir, du hasard qui les conduit vers l'Italie. Un nouveau chapitre qui s'ouvre, inattendu, présage de quiétude. Mais toujours, présente, une profonde nostalgie pour leur terre...
Arrière-petite-fille de Léon Tolstoi et de Giuseppe Giacosa (librettiste des opéras de Puccini), Marta Albertini retrace l'histoire de sa famille russe avant, pendant et après la révolution de 1917 : un acte d'amour envers trois femmes, en particulier sa Baboushka Tatiana dont elle évoque la vie courageuse malgré les nombreux obstacles rencontrés tout au long de son chemin.