Plongez dans l'univers de nos auteurs
KOHR LISA - Tu n'iras pas à Isch
S'il est un mot insupportable pour celle ou celui qui traverse cette épreuve, c'est le mot «anorexie ». La définition du dictionnaire Le Petit Robert est, pour la citer : «perte ou diminution de l'appétit ». Ne serait-elle que cela ? Heureusement, celle du mot «appétit » est nettement plus riche, nous renvoyant au mot «instinct », qui lui, nous renvoie au mot «tendance » et se définit par «ce qui porte à être, à agir, à se comporter de telle ou telle façon »...
Tu n'iras pas à Isch est un témoignage sincère de cette perte de «tendance » à ne plus être ce que les autres attendent de nous, quand instinctivement on se sent en danger de ne pas être réel. Comment se placer dans sa propre existence ? Comment se relier à sa propre réalité ? Et enfin : qui être ? Voilà la question véritable qui, une fois posée, peut permettre à chacun de faire confiance à ce merveilleux outil en nous qui oeuvre, puissant : notre inconscient. Il connaît le chemin... L'auteure l'a pris et le poursuit, avec un seul souhait à présent : qu'il soit encore long !
Née à Strasbourg, Lisa Kohr a vécu l'émergence de ce mal-être de la fin du XXe siècle : l'anorexie. Écrivaine engagée dans la vie sociale, devenue conseillère en relation d'aide, elle témoigne ici de ce qu'elle a vécu, de ses épreuves et sa victoire : aujourd'hui, avancer dans le temps est un bonheur qu'elle veut partager.
MAGARA HARUSHA - Kirima sur le Tambour
Kirima a 10 ans en mai 1972 quand son père, commerçant prospère hutu, est enlevé sous ses yeux par un militaire tutsi.
Trente ans plus tard, les Burundais votent pour la première fois librement pour un Président et les membres de l'Assemblée nationale. Les Hutus sont élus, mais trois mois plus tard, le Chef de l'État, le président de l'assemblée ainsi que des ministres sont tués lors d'un coup d'État perpétré par des militaires tutsis.
Kirima perd un père pour la deuxième fois. Il décide que ce sera la dernière. Il entraine alors les siens dans une guerre contre les Tutsis.
Maurice ANDRE - Salut les grenouilles
Dites-moi, vous qui lisez cette quatrième de couverture, avez-vous donné le coup de patte nécessaire pour sortir du bocal ? Si oui, bravo ! Vous êtes conscient, mais vous souffrez certainement d’un grand sentiment de solitude et d’incompréhension sur ce qui s’est passé. Alors rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul. Si c’est non, il est encore temps, car attention, le gaz chauffe toujours le bocal…