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FARINE JEAN-BAPTISTE - 13-8 Code M-H – Tome 1 : Michel
Quelle relation entretenez-vous avec le pouvoir ? Le fantasme grisant d’avoir un contrôle absolu ?
Ceux qui l’ont expérimenté ont adoré cela comme une drogue, un besoin. D’autres ne l’ont jamais désiré, ou encore se fichent de ce concept trop abstrait.
Parmi tous et leurs connivences possibles, ceux que j’admire le plus sont les génies incompris.
Et si l’Übermensch de Nietzche était bien plus qu’une simple théorie ?
Lecteurs, lectrices, que vous me connaissiez ou non appelez-moi Dr. H.
LELOUCH EMILE - C'est ce jour-là que tout a commencé
En fait je voulais me débarrasser des mots, ce sont eux qui ruinent notre existence et ne traduisent que partiellement nos émotions, au bénéfice d'une vibration contagieuse.
J'étais sensible au rythme qui correspondait à la musique, qui se laisse deviner, au point que le mot se dépouille de sa virginité.
Les grands sentiments se réclament toujours de ce qui existe de plus modeste et de plus humble.
Ils n'exigent pas une parure, mais une réponse appropriée à un éventuel échange...
Le mot revêtait une incitation à prendre la plume, dans toutes les circonstances de ma vie.
Qui s'inscrivait, en lettres de feu, en dégageant de délicieux parfums orientaux.
Le texte [...] suivait souvent la musique pas à pas, mais comme une ombre,
Semblable à Orphée, il ne fallait pas se retourner, de crainte de voir finir l'extase.
Après avoir eu son prix Conservatoire national supérieur de musique de Paris, l'auteur a obtenu successivement, en parallèle de son activité de concertiste, une licence, une maitrise, et un certificat d'aptitude de directeur d'école nationale. Après avoir été journaliste au Parisien, il a commencé une thèse d'État sur Claudel et la musique.
DESBORDES NICOLAS - Ce cercueil que je n'ai pas choisi
Je m’appelle Georges. Et moi, dont la voix s’est lentement éteinte, je veux pouvoir encore parler après ma mort. Les mots, c’est tout ce qu’il me reste. Cette longue descente aux enfers où chaque jour compte, je l’ai vécue, et j’ai emmené toute ma famille dans le sillage de la maladie. Lentement replié sur moi-même, j’ai affronté toutes les grandes questions de la vie : l’amour, la haine, la colère, le désespoir, l’incompréhension, la révolte, l’injustice et d’autres encore.
Comment vaincre le temps alors qu’on sait qu’on n’en a plus ? Je devais choisir : me battre ou baisser les bras. Alors je me suis battu.