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SOULIER FRANCOIS - Trop jeune pour être une ombre
J’ai lu Le seigneur des anneaux. Je ne suis allée à aucun cours pendant trois jours. Le roman m’a captivée, comme aucun autre, jamais.
Les personnages sont si beaux, si nobles.
Leur inexistence me fait cruellement souffrir. Ici, pas une parcelle de réincarnation.
Ce livre est si triste. Tous ses espoirs sont déçus.
Gandalf est mort, il n’a pas touché assez de cœur.
Frodon n’est jamais parti, il devient peu à peu un spectre.
Et Aragorn Elassar n’est pas venu.
Il n’y a plus que des orcs qui grouillent de partout et qui ne le savent pas. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont.
Les neuf rois des hommes ont été emportés et tous les hommes avec eux. Il ne reste plus que Sauron.
L’Entreprise étend ses ténèbres sur cet âge. Elle nous avale. Nous sommes les ombres qui lui appartiennent. Nous, nous tous, nous ne saurons jamais ce que nous aurions pu être. L’Entreprise, avec notre intelligence, nous a vidés de notre substance. Nous ne sommes que des marionnettes qui n’ont jamais su réfléchir. Nous sommes des pantins incapables de s’unir, incapables de seulement y penser. Elle nous a volés, elle nous a ruinés et rien ne peut l’arrêter.
ALBAREIL CLAUDE - Paroles et musiques
Parcourez ce récit fait de mille et un souvenirs, de rencontres banales et extraordinaires, ou vous croiserez des personnages étranges ou entrés depuis longtemps dans l'Histoire - la grande. Écrit de mille et une façons, avec toujours l'amour des mots et des images, et cette petite musique que certains appellent poésie, cet ouvrage remonte le temps jusqu'en 1940.
Ici, l'auteur vous fait revivre à sa façon le monde « de mon temps », comme disaient les grands-mères pour nous livrer une histoire ancienne et unique : la sienne.
Né à Vendôme avant la guerre, Claude ALBAREIL a enseigné le français, animé une troupe de théâtre amateur, travaillé dans le renseignement à Berlin et fait carrière à Paris dans une entreprise de transports en commun. Aujourd'hui retiré à Bordeaux, il savoure les plaisirs de la table et les délices de l'écriture, se souvenant d'avoir vécu, parfois de près, la fureur et la folie de quelques moments historiques.
PAUL XAVIER - Le procès de la Bête du Gévaudan n'aura pas lieu
1774. Un jeune juge de Tours, Charles-Henry de Tourailles, est chargé par le nouveau garde des Sceaux, le marquis de Miromesnil, de mener, dix ans après, une enquête sur les attaques et les morts dues à la bête du Gévaudan et de retrouver les hommes qui ont agi à travers cette bête pour les traduire en justice.
Pour interroger les témoins, la presse de l’époque et quelques experts, il va parcourir la France, de Montsoreau à Paris, de Versailles à Monaco et s’installer en Gévaudan, à Saugues. Au fil de son enquête, il se forgera progressivement son opinion et laissera à la fin de sa vie, un manuscrit relatant ses différents entretiens et son cheminement pour arriver à sa conclusion. C’est son lointain descendant, Pierre-Alain Tourailles, qui retrouve ce manuscrit et décide de le publier en 2022…