Plongez dans l'univers de nos auteurs
HÉLIN OLIVIER - Irina
Zhang, petit ouvrier chinois noyé par les heures de travail et le chagrin dû au décès de son père, se retrouve un matin sur une scène de crime. Jugé et condamné, il découvre alors l’univers des prisons et bascule dans la spirale infernale du monde carcéral. Embringué malgré lui dans une évasion, Zhang se voit embarqué dans une cavale rocambolesque, côtoyant le faste de l’univers mafieux et la misère des laissés-pour-compte.
Devenu tueur et fugitif, ce petit ouvrier modèle parviendra-t-il à sauver sa peau et retrouver sa famille ?
CHIBANE IBTISSEM - Les mères célibataires en Algérie
La maternité célibataire est une grande infraction au code social.
Considérées comme des femmes impures, des parias, rejetées par la famille et leur entourage, les mères célibataires en Algérie vivent une violence physique et psychique sans nom bien que des combats de dignité et de justice aient été lancés dans les années 1990. Victimes d’une société patriarcale, elles souffrent encore d’inégalité et d’un statut inférieur à celui de l’homme.
51 mères célibataires très courageuses se sont confiées, nous ont raconté leur parcours et leurs angoisses.
Grâce à cette thèse, un combat essentiel continue : rendre public un débat tabou, et donner aux femmes ce nouveau souffle de lutte pour leurs droits et l’amélioration de leur statut.
VANDOORNE MARIE-CHRISTINE - Un chemin silencieux - D'elle à moi
Qui est « elle » ?
Qui est le « moi » qui intervient pour dire la douleur de l’une et de l’autre ?
Au cœur d’une structure inhabituelle, ce texte part à la recherche de tout le temps où l’amour d’une fille la condamne à une souffrance profonde face au visage abîmé de sa mère. Dans l’effacement durable de sa propre réalité féminine, elle cherche la voie vers des sources de vie triomphante.
« Un chemin silencieux est un livre intime et brûlant. Marie-Christine Vandoorne ouvre les portes d’un univers qui devient très vite un miroir où le lecteur voit se profiler non seulement son visage mais ses propres peurs et par-dessus tout son amour de la vie. […] Cela commence avec les Jours d’enfance, lorsque le monde rompt son pacte et qu’il cesse d’être un horizon de beauté aux yeux d’un enfant. De cette souffrance, vécue au plus profond de sa chair, l’auteure va réussir à se libérer. Car vivre est à ce prix.
C’est le portrait d’une femme libre, d’une femme debout qui sait le prix des choses. Elle est présente de bout en bout […], dans chaque mot qui confère sa force à son propos. »
Kebir Ammi, écrivain.