J’ai lu Le seigneur des anneaux. Je ne suis allée à aucun cours pendant trois jours. Le roman m’a captivée, comme aucun autre, jamais.
Les personnages sont si beaux, si nobles.
Leur inexistence me fait cruellement souffrir. Ici, pas une parcelle de réincarnation.
Ce livre est si triste. Tous ses espoirs sont déçus.
Gandalf est mort, il n’a pas touché assez de cœur.
Frodon n’est jamais parti, il devient peu à peu un spectre.
Et Aragorn Elassar n’est pas venu.
Il n’y a plus que des orcs qui grouillent de partout et qui ne le savent pas. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont.
Les neuf rois des hommes ont été emportés et tous les hommes avec eux. Il ne reste plus que Sauron.
L’Entreprise étend ses ténèbres sur cet âge. Elle nous avale. Nous sommes les ombres qui lui appartiennent. Nous, nous tous, nous ne saurons jamais ce que nous aurions pu être. L’Entreprise, avec notre intelligence, nous a vidés de notre substance. Nous ne sommes que des marionnettes qui n’ont jamais su réfléchir. Nous sommes des pantins incapables de s’unir, incapables de seulement y penser. Elle nous a volés, elle nous a ruinés et rien ne peut l’arrêter.

L'ouvrage s'inscrit d'emblée dans une démarche oecuménique. L'auteur y introduit les religions comme l'expression culturelle d'un sentiment universel, profondément ancré en nous : le sens du sacré.
Il illustre cette thèse à travers le christianisme dont il retrace la longue construction sur plus de 3 300 ans : des petites tribus semi-nomades shasu du sud de la Palestine qui adoraient Yhwh à la fin du Bronze récent à l'humanité actuelle dont le tiers vénère le Dieu des chrétiens à la miséricorde infinie.
Il retrace ainsi l'histoire tourmentée du judaisme jusqu'à la domination romaine, l'aventure humaine et spirituelle que fut la vie de Jésus, réformateur du judaisme, les premiers conflits au sein de l'Église chrétienne, les péripéties des conciles qui affinèrent la doctrine malgré les luttes d'ego ecclésiastiques et les intérêts géopolitiques divergents des Églises, l'histoire des déviances confessionnelles autant que politiques qui en résultèrent.
Par l'entrelacement de l'histoire de la foi, de la doctrine, des Églises et l'histoire des peuples et des hommes, l'auteur entend montrer que Dieu, s'il existe, construit son dessein à travers la pâte humaine et selon des voies qui nous sont impénétrables.
Il présente enfin une vision renouvelée du message de Jésus, sous un angle qui le rend audible aujourd'hui, et voit une lueur d'espérance quant au salut de l'humanité dans sa progression, constatée encore aujourd'hui sur les cinq continents.
Ingénieur diplômé de l'École Centrale de Lyon, expert en Systèmes d'Information, Pierre Redouin a travaillé comme directeur dans des cabinets de conseil internationaux à travers le monde. Après une éducation chrétienne à l'Institution Notre Dame La Riche de Tours et des études d'ingénieur, sa vie professionnelle le conduit à s'éloigner de la pratique catholique tout en lui faisant découvrir d'autres religions. Lors d'un récent voyage en Terre Sainte, il est guidé par un prêtre catholique qui lui transmet une vision originale du Nouveau Testament. À partir de là, il réfléchit, relit les textes, se documente, observe le monde et revisite son expérience. Il partage ici l'aboutissement de sa recherche personnelle.

Alors qu’il traversait la Nuit, un enfant se perdit. À bout d’espoir, il s’assit dans des escaliers sans commencement ni fin, au cœur des ténèbres. Là, il pleura un peu, attendit surtout. Autour de lui, les étoiles s’allumèrent d’abord, s’approchèrent ensuite. De douceur et de magie, elles se mirent à lui raconter des histoires.
C’était une Nuit bien particulière qui garda son Secret jusqu’à la fin, là où tout commence.
Au fil des mois, laissez-vous guider par les personnages attachants de ces douze contes fantastiques. Au travers de leurs aventures, tous cherchent à trouver ce petit peu de lumière qui éclaire la vie lorsque celle-ci s’obscurcit  car la Nuit est aussi une promesse : celle du jour qui, tôt ou tard, se lèvera.