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KREMER PIERRE - L'aléatoire et l'intentionnel dans la création artistique
Deux concepts d'une certaine façon complémentaires sont mis en jeu dans cet ouvrage, l'aléatoire et l'intentionnel.
En matière d'art comme dans toute autre, il ne peut y avoir de création sans une intention préalable. Néanmoins, la pure et simple concrétisation d'une intention prédéfinie aboutit à cette limite qu'on appelle la médiocrité.
En revanche, l'artiste inspiré qui se heurte à ce qu'on appelle le blocage n'a d'autre recours que de s'en remettre à la contingence, aux cadeaux du hasard. Pour qu'il en fasse son profit, il est nécessaire qu'il développe une réceptivité hors normes. Dès lors, ce qui le frappe est justement ce que l'homme de la rue ne remarque jamais. Il s'ensuit cette conviction qu'il n'existe pas de choses insignifiantes.
Comme le soulignait Novalis, le monde est une forêt d'idéogrammes oubliés demandant à être déchiffrés.
Né à Liège en 1950, Pierre Kremer est artiste-peintre, diplômé de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Après une période consacrée à la critique d'art, il entame une oeuvre de type post-surréaliste influencée par la phénoménologie. Il théorise son inspiration au cours du présent essai, lequel s'aventure dans des domaines et des impressions qui peuvent apparaitre comme paradoxaux.
CESALLI SEVERINE - Le déni qui tue - Ou comment penser l'impensable
En se basant sur six récits inspirés de sa pratique pédopsychiatrique suivis d’éclairages théoriques, Séverine Cesalli vous propose de plonger sans jugement dans ce monde intrapsychique où dénis et réalités internes et externes s’entrechoquent pour le meilleur et pour le pire, en abordant différents types de dénis tels que le déni climatique, l’inceste, la maladie et bien d’autres.
Pourquoi fait-on du déni ? Notre perception de la réalité est beaucoup plus influencée que nous ne le pensons par nos désirs, nos besoins et nos craintes. Le déni au sens psychanalytique est une défense de nature psychotique, un rempart utile pour permettre à la majeure partie du psychisme de continuer de fonctionner, mais au prix d’un clivage d’une partie de la réalité et d’une partie de nous-même, ce qui peut s’avérer destructeur. Dans le langage usuel, en revanche, le déni renvoie à toute une gamme de défenses variées.
Que faire face au déni ? Avec une meilleure connexion à nous-mêmes et aux autres, avec une meilleure compréhension des processus qui mènent au déni, il est possible de mieux faire face à la réalité et de trouver plus de bien-être, de souveraineté et de liberté intérieure.
De même, face aux difficultés à venir pour l’humanité, plutôt que privilégier les défenses faciles du déni et de l’évitement, une meilleure adaptation à la réalité nous aide à penser ce qui nous paraissait impensable, à nous y préparer, à améliorer notre maturité collective ainsi que notre résilience… et qui sait, peut-être même à modifier positivement la trajectoire de l’humanité ?
CHOUZENDE ISABEL - Le cœur a ses raisons
Coincée entre un mari détestable et une patronne aussi sadique que stupide, Elisa mène une existence monotone, subit un mariage à la dérive et s’ennuie dans son travail. Quand elle croise un beau ténébreux, elle n’a qu’une idée en tête, le revoir. Épaulée par sa fidèle amie et complice, Lucile, commence alors un jeu de stratégie pour le retrouver, l’aborder et le séduire.
Dès lors, malgré ses doutes et ses fragilités, plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Elle tente alors de redonner un peu d’éclat à une existence devenue bien trop triste.