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GASSACKYS FERREOL - Brèves réflexions sur le vertueux, l'instinctif, le truand et l'autre
L’humain a plusieurs facettes. Il revient à chacun de développer cette part de soi selon que l’on cherche à construire son bonheur, aider son prochain, le dominer ou ne vivre que pour son propre intérêt.
Dans cet essai, l’auteur se livre à une introspection et donne une analyse personnelle du comportement humain dont les trois caractères sont le vertueux, l’instinctif et le truand.
Il découvre qu’à ces trois caractères s’ajoute un quatrième qu’il nomme « l’autre ».
BELMAKADEM JELLOUL - Le travail intérieur - Éveilleur de l'essence des humains
L'humanité contemporaine est en train de se détruire et de sombrer dans une sorte de folie collective. Les humains sont faits de deux natures intimement liées : l'une inférieure, immorale, héritée du règne animal qui se trouve en chaque être humain, dont le centre est dans le cerveau, l'intellect des humains. Celle-ci doit être maitrisée par la seconde : une nature supérieure, morale qui a son siège dans le plexus solaire.
C'est en travaillant sur soi-même, en apprenant à se concentrer sur le plexus solaire avec beaucoup d'amour pour l'humanité et tout l'univers, que l'on arrive à disposer de toutes ses énergies pour les envoyer au cerveau, pour l'orienter vers ce qui est élevé en nous-même. Le plexus solaire, c'est la racine de l'intellect, si quelque chose ne va pas à ce niveau, tout le reste périclite et nous tombons dans une sorte de déséquilibre, dans des discordes et violences au sein de la famille, dans des désordres dans la société et des guerres dans le monde tels que nous les constatons aujourd'hui.
Afin de pouvoir vivre dans la joie et la paix intérieure et extérieure, les hommes ont intérêt à donner la liberté d'expression à leur nature supérieure et non à leur nature inférieure, animale.
CARA MICHEL - Ma danse d'être
Une phrase m’était venue au réveil. Elle m’avait résonné dans les oreilles toute la journée et lentement, elle avait envahi tout mon être, jusqu’à devenir une compagne fidèle. Avant le sommeil et au lever du jour, comme une rengaine, une litanie, une prière :
« J’ai soixante-deux ans, j’ai perdu deux dents… J’ai soixante-deux ans, j’ai perdu deux dents… »
Une drôle de musique lancinante, ni gaie ni triste, similaire au son d’une cloche, régulière, tenace, qui scandait ces mots tel un glas…
J’ai mis du temps à me demander d’où venaient ces phrases qui empoisonnaient petit à petit mon existence. Peut-être les prémices de la folie ?
J’avais beau essayer de chasser ce tintement étrange, le tréfonds de mon âme, lui, savait ce que c’était.
À vous, je confie Ma danse d’être, sans exigence ni ambition, mais dans l’espoir de partager et d’être entendu.